A propos de Foujita

Une personnalité qui détone

Foujita est un artiste Franco-Japonais né en 1886 à Tokyo et mort en 1968 à Zurich. Connu pour être celui entre l’Occident et l’Orient, entre la France et le Japon, il fait de cet entre-deux sa plus grande force. Artiste phare des « années folles », c’est l’artiste complet : il s’essaie à toute une gamme de supports, de technique, en gardant un trait qui lui est propre et marque de son originalité. Il mélange les codes du Japon avec ceux Occidentaux et popularise l’utilisation du blanc laiteux qui permet de donner une luminosité toute particulière aux formes peintes. Son identité visuelle forte s’exprime aussi par son style. Il crée sa figure de dandy de Montparnasse et porte tatouages comme bijoux, est habillé d’un marcel ou d’une marinière dont il lance la mode. Extrêmement mondain, il n’en était pas moins travailleur, et enchaîne les commandes et les succès à Paris avant de connaître un période plus délicate, personnelle comme professionnelle.


«À peine revenu de chez Picasso, je suis entré chez moi et j’ai jeté par terre toutes mes couleurs et mon matériel de peinture. Nous n’étions qu’au second jour de mon arrivée à Paris et déjà je tentais d’oublier toutes les techniques que j’avais apprises au Japon, de comment tenir sa palette à la manière de laver les pinceaux.. »

— Foujita, Après sa rencontre avec Picasso

A la recherche de renouveau

En 1928 il épouse Youki (« neige » en japonais) qui le quittera en 1929 pour Robert Desnos. Foujita ne parvient plus à rester à Paris et part avec son modèle Madeleine pour deux de voyage en Amérique du Sud, pour peindre et se ressourcer. Foujita ne reviendra à Paris qu’en 1939, pour y rester peu de temps, car à la déclaration de la Seconde Guerre, cette fois il repart au Japon où il réalise des tableaux de guerre en réponse aux commandes de l’armée japonaise, peinture militante qui lui sera reprochée et fera longtemps polémique. Après des années difficiles dans le Japon de l’après-guerre, il est « exfiltré » de Tokyo en 1949 grâce à Georges Grosjean et après un séjour d’un an à New York, il revient vivre en France en 1950. Il obtient la nationalité française en 1955 (renonçant à la nationalité japonaise) et reçoit le baptême à la cathédrale de Reims en 1959. À partir de 1961, il vit dans sa maison-atelier de Villiers-le-Bâcle qu’il a entièrement réaménagée, et ce jusqu’à sa mort en 1968.

Une vie en dates

Voici les périodes phares qui ont jalonnées la vie de Foujita, animée par de longs voyages et un incessant entre deux

1886

Naissance à Tokyo dans une famille cultivée et réceptive aux idées Occidentales

1913-1931

Arrive à Paris et connait un succès grandissant lors des années folles

1931-1945

Voyage en Amérique du Sud avant la 2nd Guerre Mondiale et son retour au Japon

1949-1950

Renaissance à New-York, après avoir attendu pendant 3 ans pour son visa

1950-1968

Retour définitif à Paris, où il s’installe avec sa femme, jusqu’à sa mort.

Aller plus loin


Résumer la vie de Foujita n’est pas simple. Voici des articles qui se concentrent sur des parties précises de sa vie (ou faire en fonction de chacune des périodes précédentes) (mettre lien intertexte avec des liens pour découvrir). mettre lien hypertexte aussi dans les textes précédents.

Fame et succès marché de l’art

Sa chapelle d’art totale qui rejoint la fin de sa vie

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